Jeannine au volant vers le trou d'eau...
Le delta du Sine-Saloum (parc national) est l'un des plus beaux sites du Sénégal. Le Saloum est un fleuve qui s'étire sur 250 km avant de se jeter dans l'océan Atlantique, après avoir été rejoint par le Baobolong, il forme ensuite un vaste delta avec le Sine.
C'est une zone de mangroves, de lagunes, de forêts de palétuviers et de cordons sableux, d'environ 180 000 hectares, où les poissons viennent frayer. Ses bolongs, les multiples chenaux ou l'eau douce se mélange à l'eau salée, sont soumis aux marées.
La mangrove offre un hâvre aux mollusques et crustacés se toutes espèces. Les innombrables îles abritent une faune et une flore d'une richesse exceptionnelle !
Source : au-senegal.com
Quand au majestueux Baobab - Adansonia digitata, connu pour l'énormité de son tronc qui lui procure une grande résistance au feu et à la sécheresse, et dont les branches ressemblent à des racines, il est l'emblème du Sénégal.
La légende prétend qu'un jour Dieu éxcédé par ses jérémiades, l'avait replanté à l'envers.
On ne trouve des Baobabs qu'en région tropicale subsaharienne, ses grandes fleurs blanches, composées de cinq pétales, s'épanouissent la nuit, entre mai et août. Leur odeur désagréable attire les petits mammifères comme les chauves-souris, qui assurent la pollinisation.
Kaffrine est entourée de petits villages agricoles perdus dans les champs d'arachides et les rares massifs forestiers dont deux réserves naturelles. De nombreuses pépinières produisent diverses espèces forestières comme les manguiers, papayers et goyaviers et le sidem, Ziziphus mauritiana, jujubier en français, un arbuste épineux qui produit des petits fruits aux vertues médicinales et dont le bois est recherché par les luthiers catalans. Cependant, le Sénégal, hors Casamance, est assez pauvre en fruits du fait de la pluviométrie insuffisante
La région est divisée en trois zones, un vieux bassin arachidier dont la végétation continue à se dégrader sous l'effet du changement climatique, le domaine agro-sylvo-pastoral très étendu, est voué à l'élevage extensif, et les forêts sont également pourvoyeuses de pâturages.
Les essais d'insémination artificielle au niveau du bétail, ont donné des résultats encourageants avec la naissance d'hybrides plus productifs, mais les difficultés d'accès aux crédits et la lourdeur des investissements, ralentissent les recherches en la matière.
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Le mode de transport disponible le plus courrant reste la charrette à traction animale (chevaux, ânes), même dans la capitale régionale... Le réseau routier affiche 154 km de routes bitumées mais le reste, plus de 300 km, est constitué de routes de terre.
On a finalement pris à gauche après Birkelane, et sommes enfin arrivés au "trou d'eau".
Fin de l'étape.
