La maison est presque finie et le gardien du chantier doit penser à sa reconversion en concierge, il faudra bien quelqu'un pour s'occuper du "palais du toubab" en son absence.
Encore quelques briques a débarrasser, un bon coup de balai à donner, avant de passer au revêtement et aux finitions...
Si cela laisse encore un peu à désirer, c'est qu'elles n'ont pas commencé, les finitions.
La villa se distingue par son superbe isolement, derrière ses murs d'enceintes et ses grilles rouges. Mais rien que du normal à Kaffrine pour une bâtisse de ce standing.
Que faire de ce palais une fois terminé ?
Des boutiques, un restaurant au rez-de-chaussée, des chambres d'hôtes à l'étage, pour les touristes-chasseurs, car il n'éxiste pas d'infrastructures hôtelières, ou de spectacles, dans toute la région !
Il existe aussi la possibilité de faire conventionner la maison afin de pouvoir y accueillir les fonctionnaires "déconcentrés" de la nouvelle capitale régionale, ou des humanitaires "subventionnés" des ONG.
A l'ombre du Nin, la vue s'étend alentour jusqu'aux limites de la ville. Les promenades sur la coursive à la fraîcheur du soir, promettent d'agréables conversations.
