Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui dise du mal des Rothschilds. Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui dise du mal des Soviets.
Trouvez-moi donc un petit Juif pauvre, qui trouve pas qu'il faille tout de suite aller dérouiller Hitler.
IV. LA BONNE VOLONTÉ ET L'AUTORITÉ
On nous accuse de tout voir en triste. Non. Mais nous ne croyons pas qu'il suffise de se dire à midi quand il est minuit pour tout arranger.
Je ne crois même pas à l'efficace de la seule bonne volonté. Elle a besoin d'être mise sur le bon chemin.
Il y a beaucoup de vérité dans ces mots de M. André Maurois (Émile Hertzog) au Figaro :
« L'état de l'opinion publique est tel, et la conscience du danger si vive, que nulle résistance ne serait possible le jour où un gouvernement énergique et impartial ferait connaître, par des communiqués motivés, les raisons de ses décisions.
QU'ILS SOIENT DE DROITE OU DE GAUCHE,OUVRIERS OU PATRONS, TOUS LES HOMMES QUE J'AI INTERROGÉS ONT ÉMIS LE MÊME VŒU : – QUE L'ON NOUS COMMANDE. »
L'homme est un animal social, donc commandé, donc, et tout autant, révolté.
L'art politique est donc d'organiser un commandement qui n'ait pas besoin de se retourner à tout bout de champ pour recevoir avis ou suffrage de ceux qui le suivent, car le revirement se fait vite.
Tel qui aspirait hier aux plus inexprimables douceurs du joug, se met à murmurer et bientôt à crier à la première gêne qu'il en recevra.
Oui, le moment est favorable, oui, l'heure sonne des initiatives… Etc…
Charles MAURRAS.
Et le style ! le fameux Style ! Liquoreux, ânanonant, tendancieux faux-témoin, juif.