Tout le pognon des Français, si paysans, si regardants, il est plus du tout dans leurs poches, il est passé dans les fouilles juives, dans les caves de la Cité.
Il a suffi d'un bon petit siècle de triomphale démocratie, de maçonnerie prestigieuse pour accomplir ce miracle, qu'à petit flouze il pousse des ailes, qu'il revienne plus du tout par ici. Question de places, d'emplois, de petites fonctions, de grosses prébendes dans l'industrie, l'artisanat, la presse, les Arts, la médecine, c'est exactement du kif.
Y en a plus que pour les Juifs ! Et puis dans les Trusts de même, les fameux trusts vampiriques, dont on arrête pas de nous causer (les deux cents familles…) Il a suffi d'un siècle de Loges pour que tout ça passe aux yites.
Les indigènes n'ont plus rien. Ils sont strictement dépouillés, repassés. Le miracle est accompli. Ils ont plus qu'une chose à faire pour se rendre plus utiles encore, c'est s'en aller crever aux guerres, pour défendre l'or de leurs patrons, de leurs youtres, de leurs dieux.
À quoi ils serviraient sans ça ? Je vous le demande ? Toutes les viandes françaises indigènes seront demain hachées, grésillées, farcies "petits éclats", menues grenailles, fondues, revenues "estouffades", servies chaudes au gaz, sur les champs de bataille des cinq fronts.
Ça leur fera faire des Pâques splendides à ces zigotos d'Aryens !
À ces petits émancipateurs !
Prêchez ! Prêchez, mes petits frères ! l'émancipation par les Bases ! Vous allez gagner ! Vous allez tous être régalés dans la Croisade antifasciste !
Personne ne sera oublié dans la distribution des prix.
Y en aura pour tous !
Vous avez une chance inouïe ! Ma parole !
Récitez votre "Pater" ! Vos "Dies Irae" ! mot à mot ! Vos propres faire-parts ! Vos "aveaux" !
Tout est prévu ! Organisé ! Au kilo !
Chaque offensive ça pèse tant de viandes ! Tant par fringale expiatrice ! Tant par service rédempteur ! Bien dans vos natures !
Allez-y ! Poitraillez Mordieu ! C'est des vrais cadeaux qui vous tombent du ciel ! Des trépas pareils ! Pour des causes si illuminantes, si pharamineusement humaines !
Des agonies pleines de fusées, des vraies féeries ! Des comas éblouissants ! C'est pas banal ! C'est même suprême ! Tout seuls comment que vous finiriez ?...
Hein ?... Je vous le demande ? De morts naturelles, sans doute… banales… Des agonies de vieillards comme ça… dans des lits ?... lamentablement…
Pouah ! Allons ! Deshésitations ? Une offensive qui piétine c'est de la barbaque qui tourne jaune, qui ramollit au péril. Tant de tonnes de plus ! fraîches, c'est gagné ! Le moment critique !
Dare-dare ! Les États-Majors sont guillerets, ne demandent qu'à vous élancer dans les attractions… Et puis d'abord, écoutez-moi, si vraiment ça vous lancine, que vous trouvez que ça traîne de trop, que vous pouvez plus vous retenir d'impatience, vous pouvez toujours rejoindre, sans délai, le Marquis Marty d'Albacete au front gouvernemental.
Il a du travail à la main. C'est un vrai père pour les chômeurs le Marquis d'Albacete, lui si mutin de la Mer Noire, si fusilleur en Castille, sifoireux aux gerbes à Toulon mais toujours remarquez-le bien, le Marquis Marty d'Albacete, toujours de l'excellent côté du Conseil de Guerre.
C'est à ça qu'on reconnaît la classe, la valeur de l'homme.
Lorsqu'elle sera terminée la prochaine Croisade, Dieu sait comme !
Le Juif pourra se vanter de nous avoir tous possédés jusqu'au dernier millésime de notre croulant fifrelin, jusqu'à l'ultime grelottante goutte de la suprême hémorragie.
Tant pis ! Tant mieux ! Le plus tôt sera le mieux !
Le pire serait encore qu'on vous ressuscite dans une telle horde de férus infects furieux cocus, trépignants pour tous abattoirs, irrésistibles d'être égorgés, inassouvibles aux sacrifices.
Les États Aryens : Parcs à bestiaux pour tueries juives. Batailles rituelles pour équarisseurs, beuglements, charrois en tous genres, phénomènes sociaux divers, traite des vaches pendant les entractes.
Vous avez l'Europe telle quelle depuis l'année 843, l'année du partage, du démembrement.
Ça n'a pas cessé le grand sport depuis ce moment, et c'est pas fini, et ça continue.
Comprenez-moi bien.
Mais alors, dites donc Ferdinand, vous allez pas terminer ce genre prétentieux ?
Ces effets captieux ?
Ces paradoxes imprécatoires ?
Ce phrasouillis vétilleux ?
Où que vous partez en zigzag ?
Vous allez pas aboutir ? Abrégez un peu vos facondes ?
Venez au fait ! Que voulez-vous ?
Moi, je veux qu'on fasse une alliance avec l'Allemagne et tout de suite, et pas une petite alliance, précaire, pour rire, fragile, palliative ! quelque pis aller ! Pas du tout ! Mais non ! Mais non !...
Une vraie alliance, solide, colossale, à chaux et à sable ! À la vie ! À la mort ! Voilà comme je cause ! Je suis pas en train de cacher mes préférences, mes sentiments.
Je trouve que sans cette alliance on est rétamés, on est morts, que c'est la seule solution. On est tous les deux des peuples pauvres, mal dotés en matières premières, riches qu'en courage batailleur.
Séparés, hostiles, on ne fait que s'assassiner. Séparés, hostiles, côte à côte, on sera toujours misérables, toujours les esclaves des bourriques, des provocateurs maçons, les soldats des Juifs, les bestiaux des Juifs.
Ensemble on commandera l'Europe.
Ça vaut bien la peine qu'on essaye. On filera une telle trouille aux Yites qu'ils s'évaporeront de la planète.
Même pas besoin de les toucher, on les flambera juste un petit peu… le bout des arpions…
On se réveillera comme d'un cauchemar.
Ils seront partis !... pour toujours !... On filera Londres en quarantaine, au garde à vous.
Ça pourra se faire immédiatement. C'est que des haines artificielles qui existent entre nous et les Boches, ourdies, ranimées, entretenues, propagées par les Traités et les Loges, les journaux, les radios, à la solde du Juif.
Ça peut s'arranger en 48 heures. Rien d'irrémédiable. Il faut de la haine aux hommes pour vivre, soit ! c'est indispensable, c'est évident, c'est leur nature. Ils n'ont qu'à l'avoir pour les Juifs, cette haine, pas pour les Allemands.
Ça serait une haine normale, salvatrice, défensive, providentielle, comme contre une vérole ravageante, ou les envahissements de la peste, les rats colporteurs de morbus.
Ça voudrait dire quelque chose. La haine contre les Allemands, c'est une haine contre nature. C'est une inversion.
C'est notre poison, et mortel. On nous l'injecte tous les jours, à doses de plus en plus tragiques. La France n'est latine que par hasard, par raccroc, par défaites, en réalité elle est celte,germanique pour les trois-quarts.
Le latinisme plaît beaucoup aux méridionaux francs-maçons. Le latinisme c'est tout près de la Grèce. La Grèce c'est déjà de l'Orient.
L'Orient c'est en plein de la Loge. La Loge c'est déjà du Juif. Le Juif c'est déjà du nègre. Ainsi soit-il.
La bougnoulisation du blanc par persuasion latine, par promiscuités maçonniques.
La France est aryenne, pas du tout juive, pas du tout nègre.
La partie solide de la France, l'anti-discoureuse, a toujours été la partie celte et germanique. La partie qui se fait tuer, la partie qui produit, la partie qui travaille, la partie qui paye, est celte et germanique. Dix départements du Nord payent autant d'impôts que tout le reste de la France.
Les fusiliers bretons ont eu autant de tués (1 380) en une seule journée à Dixmude que tous les Juifs de France pendant toute la guerre.
La partie non celtique en France, cause et pontifie. Elle donne au pays ses Ministres, ses Vénérables, ses Congressistes hyper-sonores.
C'est la partie vinasseuse de la République, la méridionale, profiteuse, resquilleuse, politique, éloquente, creuse. Il n'existe aucune haine fondamentale, irrémédiable entre Français et Allemands.
Ce qui existe c'est une machination permanente, implacable, judéo-britannique, pour empêcher à toute force que l'Europe se reforme d'un seul bloc, d'un seul tenant franco-allemand comme avant 843.
Tout le génie de la Judéo-Britannie consiste à nous mener d'un conflit vers un autre, d'un carnage dans un autre, étripades dont nous sortons régulièrement, toujours, en effroyable condition, Français et Allemands, saignés à blanc, entièrement à la merci des Juifs de la Cité.
L'équilibre européen sous la tyrannie anglaise n'est qu'un infini massacre, à répétitions, franco-allemand. Les bêtes du continent doivent toujours être pour la satisfaction anglaise, plus ou moins vidées, sonnées, incapables de s'arracher au joug britannique…
Une Europe toujours délirante, brûlante, toujours au bord du coma, voici la force de l'Angleterre. Le conflit franco-allemand est la condition même, l'industrie suprême de l'Angleterre.
C'est de la prospérité anglaise toute cuite. Le conflit franco-allemand repousse rituellement de ses cendres. C'est du Phénix. Elle a pas besoin de se cailler l'Angleterre.
Chaque génération franco-allemande repique au massacre dare-dare, toujours plus conne, plus cocue, plus combustible, toujours encore plus impatiente de se faire roustir, anéantir dans les embrasements cataclysmiques juifs.