La prochaine guerre sera vraiment la dernière ! Gnières ! gnières ! gnières !
Et pour lameilleure des raisons ! C'est que personne n'en réchappera ! Tout sera dit. La Paix par le vide.
Un Pacte avec le diable !
Un traité ! Vingt traités ! Qu'on lui refile tous les Juifs ! les maçons ! le Pape ! Toute la lyre !
La Paix pour voir venir ! La Paix d'abord ! Nom de Dieu !
Retrouver une confiance, un rythme, une musique à ce peuple, un lyrisme qui le sorte du baragouin juif. Un Dieu ! d'où qu'il vienne ! Une âme ! le corps suivra ! On lui demandera pas son avis ! Ce sera à prendre, ou à laisser.
Chasser la mort des esprits, l'emmener au diable, broyer les têtes qui résistent, les acharnés du bavardage.
Autrement c'est la culbute, victorieux ou vaincus, même bouillon.
Écrabouillée, triturée, dépecée vive sur cinq frontières, cette triste patrie putasse, mitraillée par devant, derrière, ne sera plus avant trois mois que gazeuse horrifique charogne.
Envahie, submergée, déferlée par les invasions de vingt hordes, elle ne s'en relèvera jamais.
Retournée, tourmentée, disloquée, débâclée de fond en comble, déchaînée sur cinquante batailles, c'est fatal qu'elle soit occie bien avant la grande victoire.
Elle aura tenu qu'un épisode. Il restera rien sous les pilonnages, les piétinements des cent mille colonnes, des bombes, des tanks, des offensives de très haut style.
Rien du tout. Épongée. Sans compter les turlutaines de l'arrière pourri, les vampires non-combattants, toute la gangrène du "jusque-au-bout".
Nous périrons sous les vainqueurs si c'est les fascistes qui gagnent, allemands, italiens espagnols, mocos. Nous périrons sous nos alliés si c'est leur victoire, la victoire démocratique, la victoire des Juifs.
Ça revient exactement au même, d'une façon de l'autre on sera saignés au finish, à blanc. Une autre victoire comme 18 et c'est la fin, la ruée suprême sur le patrimoine autochtone. La ruée des mille ghettos du monde sur ce qu'il reste de l'Empire franc.
Vous m'en donnerez des vaches nouvelles, communistes ! frémissants de juiverie ! cancres extasiés ! farauds cocus ! jobards incoercibles ! poires benêtes ! si vous en rescapez ! S'il en survit un seul de ces effroyables vêpres ! et ça sera miracle ! Vous m'en narrerez de merveilleuses !...
Ils joueront vos osselets aux Puces, vous entendez ! vos remplaçants, vos héritiers super-émancipants, vos grands frères de Coalition, vos osselets d'antifascistes, de héros libérateurs. Aux Puces !
Ce sera enfin la bonne vie de Touraine en Côte d'Azur pour toutes les hordes persécutées.
Depuis des siècles qu'on leur promet ! Grouilleries afro-asiates, proches-orientales, furioso-démocrates, égalitaristes, justicières, revendicatrices, super-humaines, soviétigènes, tout ça joliment francophage, radiné en trombes à la trompette juive ! la racaille arméno-croate, bourbijiane, valacoïde, arménioque, roumélianesque ! toute la polichinellerie balkane en folle triompherie ventrerie !
Vous serez servis voltigeurs ! La plus gigantesque aubaine de carambouillage jamais vue !
Ça va dévaler en délire après la victoire démocrate dans vos sillons, vos campagnes, ça va renverser vos montagnes, tellement qu'ils seront tous empressés de vider, retourner vos bleds ! vos émancipatrices cités ! vos dernières boutiques ! les gars ! d'enculer vos fils ! vos compagnes ! Ça sera la nouba Kabalique, le faridon du Paradis pour toute l'écrouellerie youpasse, la grande ruffianerie internationale au ralliement de la Marseillaise !
On va se marrer deux minutes ! Vous serez racornis, tamisés à zéro. Vous serez éteints, vaporisés. Ils sont encore des millions d'autres, et puis encore des millions d'autres, et puis encore des millions, d'absolument pareils aux mêmes, et vous les oubliez toujours, dans vos lyrismes avariés, vos confuseries pérotantes, là-bas tassés qui se consument… des rats frémissants, peladés, pestilents, chassieux, réprouvés, persécutés, nécrophages, martyrs démocrates, qui se rongent de mille envies dans les tréfonds bessarabiens, indoustagènes, kirgizaniques.
Pensez !... Pensez toujours à eux ! Ils pensent toujours, toujours à vous !
Toutes les vallées ouraliennes, budipestiques, tartariotes, verminent, regorgent littéralement de ces foisons d'opprimés ! Et que ça demande qu'à foncer, déferler irrésistibles, à torrents furieux, renverser les digues, les mots, les prévenances, votre fol bocage ! et vous l'oiseau cuicuiteur ! noyer tout !
Tous les souks, tous les brousbirs, tous les khans, toutes les kasbahs, tous les sanhédrins, tous les caravansérails, tous les Comitern de tous les deltas empuants de toutes les véroleries du monde déverseront d'un seul coup toute leur ravagerie truande, toute l'avalanche démocratique de leurs mécréants en famines depuis 50 siècles sur vos os !
Ah ! ça ira ! Ça ira ! Ça ira ! On nous pendra tous aux lanternes ! Garde à vous, Français ! Garde à vous !
Héroïques ? Oui ou merde ? Faudra-t-il donc vous botter pour vous faire descendre tout de suite au cercueil ? Dans la fière Patrie des charognes ?
Je suis-t-y explicite ?
C'est pas trop tôt que vous compreniez !
Déblayez un peu la surface ! S'il vous plait ! Laisser toute la place gentiment… On s'énerve à force de vous voir comme ça, vasouilleux, indécis, batifoleux d'un zinc à l'autre… Ça fait pas sérieux… On jase déjà dans les Loges à propos de votre conduite. Ça peut pas s'éterniser…
Le Maréchal Pétartarin il a honte de vos petites manières, très matérialistes pour tout dire, il vous trouve préoccupés que d'avantages matériels !
Ah ! Fi ! Ah ! Pouah ! Quelle horreur ! Bande de goujats rebutants ! Vils ingrats anciens combattants !
C'est pas comme M. Suez-Weygand ! Lui au moins il la sauvegarde, la flamme des suprêmes sacrifices ! Il se la rallume pour lui tout seul avec des coupons terribles.
Le Maréchal Prétartarin, il veut pas que vous finissiez comme ça lâches, perclus, dans des piteuses morts naturelles ! Il vous commande des garde à vous impétueux !
Tout lauriers qu'il est !
Tout irrésistible Prétartarin ! Le plus enthousiaste gardien des cimetières héroïques français, de toute la Cimetièrerie française. Il est à son apogée dans tous les ossuaires Prétartatin !
« À vos rangs ! Garde à vous !
Fantômes ! Je vous inaugure !
Prétartarin des Nécropoles !
Fantômes ! Rassemblement ! »